On m’avait prévenu : Cette dernière journée avant de retrouver la plaine sera la plus dure. Après une quarantaine de km seulement j’avais déjà grimpé près de 900 m, digne d’une randonnée cycliste dans les Alpes. A la différence, que dans une cyclo-sportive on ne combat pas avec les mêmes armes.

 A mon grand soulagement, la montagne s’arrêtait enfin, et le reste de la journée j’ai longé la mer au niveau 0.

Ces trois derniers jours ont été vraiment durs ; j’ai grimpé près de 4000 m, souvent par des routes dégradées.

Ce qui n’est pas sans laisser des traces, mon problème de sang dans les urines ne s’est pas amélioré, au contraire. Pourvu que les prochains jours soient faciles, pour que je puisse me refaire une santé.

Kizkalesi

Travail manuel aux champs, pas de moissoneuse-batteuse