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Au dehors un orage s’est déchaîné

J’ai eu juste le temps de me réfugier dans un « hôtel » à Osmaneli.  C’est une petite ville au pied des montagnes.  Au fait, j’aurais dû aller plus loin aujourd’hui. J’avais rendez-vous à 40 km d’ici, mais ça m’aurait fait quelque 150 km, et avec la route qui commence à monter à partir d’ici, c’aurait été de trop. Et puis le ciel menaçant a achevé de me convaincre. Mon hôtel est vachement cool : comme bien souvent, je suis le seul client. Ma chambre ne ferme pas à clef. WC à l’étage, mais sans eau courante. On rince avec de l’eau dans des bouteilles posées là. Quant à la salle de bains, inutile de chercher.  Prix : 7 €.

En quittant Izmit ce matin j’ai d’abord longé le lac de Sapanca. Par vent nul et une eau d’huile des rameurs se sont entraînés. Ce sont les premiers sportifs que je vois depuis que je suis en Turquie. Même à Istanbul je n’ai pas vu un seul joggeur le long des berges, comme on a l’habitude de voir dans d’autres grandes villes. Après une quarantaine de km j’ai atteint Adapazari où j’ai effectué mon 4ème changement de cap depuis Luxembourg. D’un cap ouest j’ai tourné au sud, direction que je garderai jusqu’à Altanya.

Je ne compte plus les invitations à boire un thé, au fait, on m’invite tout le temps. J’accepte les plus insistantes et passe chaque fois de bons moments à essayer de se comprendre mes hôtes, le tout souvent entrecoupé de fou-rires. Souvent, au moment de repartir, ils veulent que j’accepte encore un sachet de fruits, que je dois refuser, poids oblige. Pour ne pas les vexer je prends le plus souvent 1 ou 2 figues que je mange sur place. D’ailleurs mon alimentation en route est également passée du chocolat aux fruits frais, que je peux acheter partout sur mon chemin

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