Loading...

Je ne vais pas vous assommer avec des chiffres sur l’Amazone ; vous savez tous que c’est le plus grand fleuve au monde. Moi, ce qui m’a impressionné ce sont deux faits, plus propices à imaginer la démesure de ce géant. Il y a d’abord celui, que par moments on n’en voit pas la rive opposée. L’autre, et celui-là m’a vraiment impressionné, c’est l’île de Marajo. Située à l’embouchure du fleuve, elle est plus grande que la Suisse ! Autre détail curieux : Il y a des millions d’années, ce fleuve qui prend sa source dans les Andes, se déversait dans le Pacifique. Les Andes s’élevant en hauteur ont détourné son cours, et c’est dans l’Atlantique qu’il termine sa longue route maintenant.

On m’a assuré qu’aucune route ne partait de Macapa vers l’intérieur de la forêt tropicale, mais en longeant les rares villages indigènes au bord du fleuve, j’aperçois de temps en temps des motos ou des 4x4. Il doit donc quand même y avoir moyen d’y accéder par voie terrestre. Je me console que ce n’aurait pas été très malin de m’y aventurer seul, et puis, ces cinq jours de croisière fluviale vont quand me faire du bien. Je vais enfin pouvoir décompresser et me reposer un peu.

Notre bateau peut transporter jusqu’à 480 passagers, dont une vingtaine seulement en cabine. Les autres séjournent et dorment en hamac sur deux ponts. Je suis le seul étranger à bord, les entretiens avec les autres passagers sont très laborieux, l’accent brésilien met à rude épreuve mes maigres connaissances du Portugais.

Ce n’est pas du tout un voyage à travers une jungle inhabitée, comme je me l’imaginais; les abords du fleuve sont très souvent cultivés, et on voit pas mal de bétail. Je vois beaucoup d’habitations de pêcheurs, des pirogues nous croisent régulièrement. Même les téléphones portables fonctionnent de temps en temps. Souvent, à notre approche, des enfants sautent dans des pirogues et pagayent à notre rencontre, appellent et crient quelque chose. Les passagers leur jettent des sacs de plastique avec leurs déchets, que les gosses s’empressent de repêcher.

L’Amazone coule très lentement ; entre Macapa, mon lieu de départ, et Manaus, ma destination, situé à quelque 1000 km d’ici, il n’y a que 40 mètres de dénivelée. Actuellement les eaux sont basses, la saison des crues va seulement commencer. Nous croisons pas mal de bateaux transportant du bétail vers des pâturages plus élevés en attendant la montée des eaux.

A Santarem, ville située à mi-chemin de mon trajet, je change de bateau. Comme il n’y a pas assez de place pour accoster, notre bateau s’amarre à un autre bateau, qui lui est déjà amarré à deux autres. Les passagers passent tout simplement à travers ces 3 bateaux pour atteindre le quai.

Ce qui ne fonctionne pas avec une moto. Une petite embarcation approche, ma moto est une fois de plus transférée. Malgré mes avertissements, une fois de plus on la fait tomber. J’ai de la chance qu’avec toutes ces chutes rien ne soit encore cassé, mais entretemps elle est griffée de partout.

A part les célèbres piranhas, il y a dans l’Amazone également des dauphins roses, très beaux, mais très difficiles à prendre en photo.

Je ne vais pas vous assommer avec des chiffres sur l’Amazone ; vous savez tous que c’est le plus grand fleuve au monde. Moi, ce qui m’a impressionné ce sont deux faits, plus propices à imaginer la démesure de ce géant. Il y a d’abord celui, que par moments on n’en voit pas la rive opposée. L’autre, et celui-là m’a vraiment impressionné, c’est l’île de Marajo. Située à l’embouchure du fleuve, elle est plus grande que la Suisse ! Autre détail curieux : Il y a des millions d’années, ce fleuve qui prend sa source dans les Andes, se déversait dans le Pacifique. Les Andes s’élevant en hauteur ont détourné son cours, et c’est dans l’Atlantique qu’il termine sa longue route maintenant.

On m’a assuré qu’aucune route ne partait de Macapa vers l’intérieur de la forêt tropicale, mais en longeant les rares villages indigènes au bord du fleuve, j’aperçois de temps en temps des motos ou des 4x4. Il doit donc quand même y avoir moyen d’y accéder par voie terrestre. Je me console que ce n’aurait pas été très malin de m’y aventurer seul, et puis, ces cinq jours de croisière fluviale vont quand me faire du bien. Je vais enfin pouvoir décompresser et me reposer un peu.

Notre bateau peut transporter jusqu’à 480 passagers, dont une vingtaine seulement en cabine. Les autres séjournent et dorment en hamac sur deux ponts. Je suis le seul étranger à bord, les entretiens avec les autres passagers sont très laborieux, l’accent brésilien met à rude épreuve mes maigres connaissances du Portugais.

Ce n’est pas du tout un voyage à travers une jungle inhabitée, comme je me l’imaginais; les abords du fleuve sont très souvent cultivés, et on voit pas mal de bétail. Je vois beaucoup d’habitations de pêcheurs, des pirogues nous croisent régulièrement. Même les téléphones portables fonctionnent de temps en temps. Souvent, à notre approche, des enfants sautent dans des pirogues et pagayent à notre rencontre, appellent et crient quelque chose. Les passagers leur jettent des sacs de plastique avec leurs déchets, que les gosses s’empressent de repêcher.

L’Amazone coule très lentement ; entre Macapa, mon lieu de départ, et Manaus, ma destination, situé à quelque 1000 km d’ici, il n’y a que 40 mètres de dénivelée. Actuellement les eaux sont basses, la saison des crues va seulement commencer. Nous croisons pas mal de bateaux transportant du bétail vers des pâturages plus élevés en attendant la montée des eaux.

A Santarem, ville située à mi-chemin de mon trajet, je change de bateau. Comme il n’y a pas assez de place pour accoster, notre bateau s’amarre à un autre bateau, qui lui est déjà amarré à deux autres. Les passagers passent tout simplement à travers ces 3 bateaux pour atteindre le quai.

Ce qui ne fonctionne pas avec une moto. Une petite embarcation approche, ma moto est une fois de plus transférée. Malgré mes avertissements, une fois de plus on la fait tomber. J’ai de la chance qu’avec toutes ces chutes rien ne soit encore cassé, mais entretemps elle est griffée de partout.

A part les célèbres piranhas, il y a dans l’Amazone également des dauphins roses, très beaux, mais très difficiles à prendre en photo.